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Son recrutement comme enseignent de Master II en Marketing sportif pour le compte de l’année académique 2019-2020 fait de lui le plus jeune enseignant de l’Ecole supérieure des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (Esstic) du Cameroun. Agé de 26 ans, ce jeune CEO et cofondateur de l’agence conseil Hope Management Consulting (Homco) doit ce succès à toutes ses actions entreprises dans le cadre de la promotion du sport business au Cameroun et en Afrique.
S’il fallait vous présenter, que diriez-vous ?
Je m’appelle Franck Ghislain Onguene, j’ai 25 ans et je suis Cofondateur et CEO de l’agence conseil Hope Management Consulting. Je suis né le 08 février 1993 à Yaoundé. C’est dans cette ville que j’ai effectué toutes mes études. Sur le plan académique, je suis titulaire d’une licence professionnelle en communication des organisations obtenue à l’Esstic (Ecole supérieure des sciences et techniques de l’information et de la communication). Une fois cette licence obtenue, par voie de concours, j’ai intégré l’Iric (l’Institut des Relations Internationales du Cameroun) que je quitte nanti d’un master 2 en relations internationales option marketing international. Après un stage de perfectionnement au siège de la Confédération africaine de football (Caf) et de nombreuses formations en management du sport, revenant au Cameroun, j’étais déterminé à créer une structure dans le domaine du management sportif.
Vous êtes le CEO et Cofondateur de Homco. Pouvez-vous nous en dire plus sur cette entreprise ?
Créée en 2016, Homco, littéralement traduit par Hope Management Consulting, est la première agence camerounaise œuvrant dans le conseil, le management et le marketing des projets de Sport et de Culture. Homco est le prolongement d’une structure de culture urbaine déjà existante au nom de Hope Music Group. Nous sommes une équipe de consultants polyvalents. Nous mettons à la disposition de notre clientèle une palette de services qui comprend le marketing digital, l’ingénierie événementielle, le développement de la carrière sportive et artistique, la conception et réalisation des supports de communication, la conception et réalisation des supports médias (presse écrite, webzines, émissions TV…).
D’où vous est venue l’idée de mettre sur pied un tel projet ?
Tout part de mon passage à Hope music Group où j’occupais le poste de « Head communication & PR Officer ». Dans un environnement où l’industrie musical peinait (et peine toujours) à s’en sortir, nous avons donc décidé en 2016 d’éclater les différents départements du label en des filiales indépendantes qui pourraient diversifier leurs domaines d’activité. C’est de là que m’est venue l’idée de mettre sur pied Hope Management Consulting (Homco). L’autre motivation, c’est ma formation à l’Iric. Elle m’a aussi permis de peaufiner mes qualités de manager et de susciter en moi velléités entrepreneuriales. Enfin, ma passion pour le sport que j’aime depuis ma tendre enfance. Je fais partie de ceux qui croient que lorsque tu fais un travail qui te passionne, alors ce n’est plus un travail mais plutôt une PASSION ! Seule la passion pour moi permet de construire de grandes de choses comme le disait Hegel.
Pensez-vous que votre entreprise puisse se faire une place sur le marché africain ?
Nous sommes partis du constat selon lequel le sport est la seule industrie au monde qui a survécu à pratiquement toutes les crises économiques. La demande est largement supérieure à l’offre et le taux de croissance de ce marché en Afrique est très encourageant. A ceci s’ajoute l’entrée en scène des sponsors, le merchandising du sport, les droits-télé et l’éclosion de nombreux sportifs africains à travers le monde. Ces indices démontrent un très fort potentiel du secteur. Malheureusement, tous comme les jeunes entrepreneurs locaux, nous faisons face à de nombreuses difficultés. La principale c’est la mentalité. Très peu de camerounais savent ou veulent savoir ce qu’est le marketing du sport ou de la culture, ce qui réduit notre champ d’action. Notre ambition à long terme est de participer à une véritable éclosion de l’industrie du sport au Cameroun et en Afrique.
Parlons à présent de votre récente actualité. Vous venez d’être recruté à l’Esstic, où vous dispensez des cours de Marketing Sportif aux étudiants de Master II. Comment avez-vous accueilli cette nouvelle ?
Honnêtement j’ai été très surpris d’autant plus que je n’ai jamais postulé ! Et même si cela avait été le cas je n’aurais pas eu le réflexe d’opter pour un enseignement en Master II. A 26 ans, je me voyais modestement évoluer de manière progressive ! L’ESSTIC est l’école qui m’a pratiquement tout donné j’avais toujours rêvé revenir mais pas aussi vite et pas par la case Master. Qu’à cela ne tienne, c’est un Challenge et j’adore les challenges ; d’ailleurs je donne depuis 2 ans des conférences dans les plus grandes écoles et Universités du Cameroun (Université Catholique d’Afrique Centrale, Iric, Sup de Co et même l’Esstic). J’ajouterais également à ça, le fait que chaque semaine je suis sollicité dans de nombreux médias d’ici et d’ailleurs je me dis que cela a pu peser sur la balance. Aussi, je vois par cette porte que m’ouvre aujourd’hui l’Esstic, une opportunité inouïe de bâtir une industrie forte et puissante du sport en Afrique à travers la formation Universitaire.
Quelles sont vos perspectives à venir ?
Mon objectif est de ne pas m’arrêter à l’Esstic, mais de m’ouvrir désormais à de nouveaux Horizons avec l’Institut National de la Jeunesse et des Sports (Injs), ensuite d’autres grandes écoles telles que l’Iric, l’Essec, Ucac et bien d’autres. En effet, il y’a une urgence de former dans le domaine du marketing et du management du sport au Cameroun ; d’autant plus que dans les deux prochaines années le pays doit accueillir au moins 15 compétitions internationales, héritant ainsi d’un patrimoine infrastructurel de plus de 40 enceintes sportives. Ce qui fera sans doute du Cameroun la première destination sportive en Afrique au Sud du Sahara… Le pays a plus que jamais besoin de main d’œuvre pour assurer la rentabilité de ces Infrastructures mais surtout la valorisation de ce gros travail abattu par le Président de la République S.E. Paul Biya et toute son équipe gouvernementale depuis plus d’une décennie.
Quels conseils donnerez-vous aux jeunes qui, comme vous, voudraient se lancer dans l’entreprenariat ?
Pour moi la seule chose qui compte c’est de trouver une activité qui vous motive et qui vous passionne. Le choix opéré, lancez-vous ! Par ailleurs, n’ayez jamais honte de faire ce qui vous passionne à partir du moment où ça reste dans un cadre éthique et décent. Le leader véritable n’est pas celui qui croise les bras et dit « allez ! », mais plutôt celui qui ose prendre des risques et dit aux autres « allons ! ».
Propos recueillis par Valaire Ingrid Bougue
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