La part des femmes dans les domaines scientifiques en Afrique reste faible. Selon les experts, cela est dû à leur faible représentativité dans les filières STEM dans les universités.
La Fondation internationale Working to Advance STEM Education for African Women (WAAW), une organisation basée au Nigeria militant pour l’autonomisation des femmes, a lancé les candidatures pour son programme annuel de bourses d’études visant à accorder une subvention aux femmes africaines qui souhaitent suivre un cursus dans les domaines des sciences, technologie, ingénierie et mathématiques (STEM) pour l’année académique 2025/2026.
Le programme ne prend en compte que les étudiantes inscrites dans un programme de premier cycle, y compris les études de pharmacie, mais pas celles de médecine ni de soins infirmiers. Les cursus maîtrise, MBA ou doctorat ne sont pas pris en compte. Pour postuler, les candidates doivent non seulement être originaires d’Afrique, mais également y être installées. Elles doivent aussi être âgées de moins de 32 ans.
Par ce programme la Fondation WAAW ambitionne de donner aux femmes africaines les moyens de devenir des leaders influentes au profit de l’Afrique grâce à une éducation expérientielle dans les STEM, le leadership et la formation à l’entrepreneuriat. Elle veut également par la même occasion augmenter le nombre de filles africaines entrant dans les sciences et technologies et les domaines connexes.
En Afrique, seulement 30% des scientifiques sont des femmes, selon les données de la Banque mondiale. Le rapport « The Equality Equation », publié par la banque en 2020, indique, parmi les causes de cette sous-représentativité, le faible enrôlement des jeunes filles dans les filières STEM au niveau universitaire. Le document relève ainsi l’urgence de soutenir l’éducation des femmes dans les STEM pour relever les secteurs scientifiques sur le continent, dont celui de la recherche où l’Afrique ne contribue que pour 1 % à l’échelle mondiale.
Les candidatures aux bourses sont ouvertes jusqu’au 30 novembre.