La liste est longue : du magazine allemand Der Spiegel, aux quotidiens espagnols El Mundo et El Pais, en passant par la télévision italienne RAI. Les médias français – Le Monde, Libération, Radio France, les chaînes LCI et CNews – et l’Agence France-Presse sont aussi touchés. Le ministère russe des Affaires étrangères a visé large.
Ce sont des « contre-mesures », selon Moscou, après la décision mi-mai de l’Union européenne de sanctionner quatre médias russes, dont Voice of Europe et Ria Novosti. Bruxelles les accuse de diffuser la propagande russe.
Les sanctions prises par l’UE doivent aussi inclure une « interdiction du financement russe des médias, des ONG et des partis politiques de l’UE », avait alors précisé la commissaire européenne chargée des Valeurs et de la Transparence, Vera Jourova.
Réponse douloureuse
À l’époque, la diplomatie russe avait promis une réponse « très douloureuse ». Les menaces ont été mises à exécution. Ce blocage des médias est un nouvel épisode dans les relations plus que tendues entre l’Union européenne et la Russie depuis l’invasion russe en Ukraine.
RFI est déjà bloquée, il est impossible de nous entendre en Russie depuis avril 2022.