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La réputation du Rwanda sur la question des droits de l’homme de nouveau entachée avec un récent rapport qui accuse Kigali de brimer régulièrement les droits des enfants de la rue.
L’ONG de défense des droits de l’homme, Human Rights Watch, se fait l‘écho de ces allégations contre les autorités rwandaises. Lundi, le groupe basé à New York a dénoncé les « détentions arbitraires » et « maltraitances » dont ont fait l’objet plusieurs dizaines d’enfants de la rue.
Suite à une compilation d’une trentaine de témoignages recueillis entre janvier et octobre 2019 auprès d’enfants âgés de 11 à 17 ans, l’ONG affirme que le centre de réadaptation pour mineurs de Gikondo, où étaient détenus ces enfants, a servis d’abris à de nombreux sévices. Des enfants ont par exemple affirmé qu’ils étaient régulièrement battus par les responsables du centre.
“Ils nous battaient violemment avec des matraques … lorsqu’un enfant faisait une erreur, ils nous battaient tous”, a confié lors d’une interview à l’agence de presse Reuters Nelly Nshutinamagara, 12 ans, après sa libération du centre au début du mois.
Un autre enfant, François Muhizi, neuf ans, a déclaré à Reuters : “Ils nous enferment dans une grande salle et refusent de nous laisser sortir pour uriner.”
Démenti des autorités
D’autres témoignages indiquent que les enfants devaient partager des matelas infestés de poux avec d’autres enfants, l’accès aux soins médicaux était sporadique et il n’y avait aucun soutien pour la réadaptation.
Des accusations niées en bloc par les autorités rwandaises alors que Human Rights Watch demande au Comité des droits de l’enfant des Nations unies la fermeture du centre incriminé. « Ces centres sont gérés dans le plein respect de la loi », a déclaré à Reuters le ministre rwandais de la Justice, Johnston Busingye, soulignant que le centre forme des jeunes à des compétences telles que la menuiserie et le soudage et les réhabilite dans la société.
Ces accusations apportent toutefois du grain à moudre aux moulins des défenseurs des droits de l’homme qui accusent régulièrement le régime du président Paul Kagame d’abus généralisés dans le pays. Une tache noire dans le bilan de celui qui est encensé par la communauté internationale pour avoir transformé, depuis son arrivée au pouvoir en 2000, le Rwanda, après le génocide de 1994.
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